Bonsoir à tous. Aujourd’hui je n’ai pas trop roulé mais ce fût de la qualité c’est le moins qu’on puisse dire.
Ce matin, une fois n’est pas coutume : il ne pleut pas. Depuis que je campe sous la tente c’est arrivé assez rarement. On peut observer un plafond nuageux vraiment bas puisque les falaises du Geirangerfjord ont la tête dans les nuages. Je range tranquillement mes affaires à l’intérieur de la tente, je sirote mon thé en regardant un épisode d’Ulysse 31 (je pense que certains de mes lecteurs ne connaissent pas et ils manquent quelque chose !! 🙂 ). Et sur le coup des 9h30, la moto est chargée : je ne sais pas comment ça se fait mais plus le temps passe et plus j’ai de place dans mes valises malgré l’ajout de l’énorme rallonge électrique. Je pense que soit j’en oublie un peu partout dans le pays soit je deviens de plus en plus fort au tetris.
9h40 je me rends à l’office du tourisme de Geiranger afin de prendre mon billet pour la première visite du fjord. Pas de bol elle est partie il y a dix minutes… la faut à Ulysse ça encore. Je prends donc celle de 11h30, ce qui me laisse le temps de petit déjeuner (sandwich jambon pays gruyère) écrire deux ou trois cartes postales (certains d’entre vous les ont déjà reçues). Enfin c’est l’heure de la visite, j’ai de la chance il ne pleut pas et malgré les nuages toujours aussi bas il ne semble pas vouloir pleuvoir.
Avec ma chance habituelle, je me retrouve avec un car de retraités français… ça se reconnait de suite un français : Ca râle même à l’étranger et ça se précipite dans la file d’attente en essayant de gruger les places si possible !!! J’avais un peu honte d’être français pour le coup 🙁 Mais baste : la visite commence et c’est bien fait, un haut parleur diffuse en 4 langues (dont le français) les informations intéressantes sur le fjord.
Nous arrivons à une série de cascades dite « les sept soeurs ». Si on prend en compte les « filets » d’eau alors oui j’ai bien trouvé sept cascades.
Les sept soeurs
Et exactement de l’autre côté il y a celle dite du « prétendant ».
Le prétendant
Cette cascade est appelée ainsi bien sûr parce qu’elle fait face aux sept soeurs. Et la légende dit que dépité de ne pouvoir rejoindre les soeurs, le prétendant se serait reporté sur la bouteille (regardez le centre de la cascade en bas).
Nous arrivons à la « faille du diable » ou quelque chose dans le style. Elle s’appelle comme ça (enfin pas en norvégien) parce que le soleil n’y pénètre jamais.
La faille du diaaaaaaable 🙂
Vive le 18-55 : on y voit presque rien. Cette ferme perchée sur les hauteurs du fjord est à environ 250m. La femme qui y habitait à l’époque à mis au monde ses dix enfants : Courageuse la madame !!! Bon il faut avouer que c’était peut-être mieux que se taper les 28 lacets qui composent le chemin menant à cette ferme.
Il y a aussi la ferme des Bloomberg. J’ai retenu le nom parce qu’il était expliqué que lorsque les fermiers allaient travailler, ils devaient attacher les enfants avec de la corde pour éviter qu’ils ne tombent de la falaise !! A 200 mètres environ il faut avouer que ça ne pardonne pas. Elle était aussi la plus grande des fermes du fjord puisqu’elle comptait dans les 80 moutons, des vaches, un cheval et surement d’autres choses. (Je n’ai pas de photos).
Le tour touche à sa fin et je mitraille un peu :
Je fais le plein à Geiranger et … go pour le Trollstigen (l’échelle des trolls) : une succession de onze épingles bien sympathiques. Et un meilleur point de vue sur le fjord :
Embouteillage au port
Voilà !!! ça c’est un fjord !! sans les nuages ça serait mieux
Bon autant vous dire qu’en traversant la purée de pois qui recouvrait le fjord je me suis un peu humidifié. Mais je trouvais que la Trollstigen laissait un peu à désirer, les épingles s’enchaînant rapidement. Je continuai donc ma route en direction d’Andalsnes. Et après avoir parcouru une route paumée indiquée par le GPS, je suis arrivé au sommet dans un brouillard de fou : cette fois-ci on y voyait pas à 20m avec les touristes qui n’avancent pas un c**. Je croise un énorme parking avec des bâtiments mais le coeur n’y est pas et je continue à avancer quand soudain je sors du nuage et c’est la claque !!!
Wahouuuu j’ai trouvé le paradis du motard
Non non ce n’est pas le col du rousset ^^
Le paradis du motard !! Ça me fait penser au col du Rousset qu’il y a dans la Drôme mais en mieux je dois l’avouer. Encore une fois je fais des envieux en m’arrêtant à des endroits impossibles pour une voiture. Mais certains ont trouvé la parade en laissant bobonne prendre les photos pour eux et en s’arrêtant en plein milieu d’un virage ou en milieu de la route… Le pont passant devant la cascade est superbe!!
Le retour des parapets « créneaux »
En me rendant à Molde et en cherchant un camping, je croise des endroits où la lumière est magnifique. C’est encore un peu dur pour moi de saisir ce que je vois grâce à l’appareil photo.
Je vais au seul camping de Molde mentionné par le Lonely Planete :
Kviltorp Camping : Ce camping au bord du fjord occupe un site potentiellement bruyant, au bout de la piste de l’aéroport. Heureusement, le trafic est très réduit. […]
Je pense que l’aéroprt n’est pas au courant que son trafic est très réduit. En une demi heure ce sont deux gros porteurs qui viennent de passer à 150 mètres de nos têtes… Et aussi ils vendent des jetons pour faire ses lessives mais pas la lessive … j’ai donc un flacon de lessive à faire tenir en plus sur la moto !!! Qui qui c’est le roi du tetris?
Les infos du jour : Pas de pluie, de la route de ouf guedin de la mort qui tue !!! Seulement 150 km aujourd’hui mais un véritable bonheur.
Diiiit, c’est qui ta Télémaque ? Et Nono, c’est Géraldine 😉
Bizzz
Telemaque est un garçon il est le fils d’Ulysse. Mais moi je suis un peu moins con j’ai emmené ma Pénélope (Géraldine) comme ça je ne suis pas emmerdé par des prétendants s’affrontant en mon absence 😀
Contant de voir que tu étais en famille avec tous tes cousins sur leur étagère. :-).
Blague mise à part, les photos sont extra!
Haha ptit con va 🙂
En tout cas c’est terrible ici !! Surtout le mauvais temps