Aujourd’hui je n’avais pas trop envie de visiter mais plus de rouler. Alors je n’ai pas forcément beaucoup de photos ou d’histoires à raconter …
Hier soir j’ai du couper un peu précipitamment la fin de mon résumé journalier. Mais j’ai passé une excellente soirée en compagnie de deux français, d’un néerlandais et de trois américaines. On s’est chacun raconté nos aventures mais à priori je suis le seul à avoir vraiment bougé. Tout le monde ne reste qu’une semaine voir dix jours en Norvège et ne bouge pas beaucoup. Il faut dire qu’attendre les bus sous la pluie pour aller voir quelque chose à une dizaine de kilomètre ça réclame du temps et de la patience. Mes compatriotes ont apprécié les photos de mon début de voyage (mais je crois que j’ai trop parlé … l’enthousiasme 🙂 ).
Ce matin, réveil à 07 heures pour être le premier sous la douche. Malheureusement elle est occupée par une des américaines qui organise l’anniversaire de sa sœur aujourd’hui. On échange deux mots pendant le petit déjeuner (un thé vert pour moi) et je décolle.
Au menu du jour : la route du Sognefjell et la Gamle Strynefjellsvegen (à mes souhaits). Deux routes où il fait bon de rouler!!! En faisant le plein au dessus de Solvorn, j’en profite pour faire une revue des points essentiels de la moto : huile, pression des pneus, tension de chaîne. Tout est impeccable et paré pour une journée de roulage. Un kilomètre plus tard ma meilleure copine norvégienne me rattrape et me signifie à quel point je lui ai manqué : En deux minutes je suis complètement trempé par la pluie. Pas grave j’ai le moral aujourd’hui !!! Je continue sur la RV 55 qui correspond à la route du Sognefjell. Et là, je ne sais pas pourquoi mais j’ai dû vexer la pluie puisque j’ai pu apprécier quelques éclaircies. Ce qui m’a permis de découvrir un fjord de toute beauté.
Oui je sais : ce n’est pas forcément évident de voir qu’il y avait des éclaircies mais la lumière est dure à gérer à la photo.
La Sognefjell est surnommée « route sur le toit de la Norvège » et elle sillonne le parc national du Jotunheinem. Jotunheimen signifie « demeure des géants », je suppute que cela provienne de la mythologie nordique (voir sur wikipédia). Pour en revenir à la route, elle permet de rallier Lom. Elle a été construite par de jeunes chômeurs et monte jusqu’à 1434 mètres ce qui en fait la route de montagne la plus haute de l’Europe du Nord.
Je peux ainsi voir mon premier glacier norvégien, mais je resterai à distance. Je ne suis pas spécialement écolo (loin de là) mais quand on sait que les glaciers reculent, je trouve stupide d’aller en plein été dessus.
Enfin j’arrive à Lom (oui parce que mine de crayon les gants d’été au milieu de la neige c’est limite). J’en profite pour me faire un petit déjeuner/déjeuner : jus de fruit, barres de céréales et bananes. De là je prends la direction de Stryn. En elle même, Stryn n’a rien d’intéressant, mais la route qui y mène me permettra d’emprunter la Gamle Strynefjellsvegen et d’accéder au Geirangerfjpord. Pour cela je vais faire un gros gros détour en suivant la RV15 pour prendre la RV 258 à la base et enfin arriver au Geirangerfjord. Tout un programme.
Sur la RV 15, je vois des panneaux publicitaires pour du rafting. Si j’avais un peu plus de temps je pense que je me laisserai tenter parce que ça a l’air vraiment cool !!
Avant d’arriver sur la RV 258 je traverse quelques magnifiques paysages :
Il faut savoir qu’une équipe de terrassiers (habitants de la région et immigrants suédois) a mis pas loin de dix ans pour faire passer la Gamle Strynefjellsvegen (« route de montagne du vieux Stryn ») à travers la montagne. Considérée comme un chef-d’oeuvre d’ingénierie civile à l’époque, cette route fût ouverte à la circulation en 1894. Durant plus de 80 ans, elle constitua le principal itinéraire est-ouest dans cette partie du pays. Jusque dans les années 1950, une armée de 200 ouvriers, armés uniquement de pelles, la dégageait en hiver, creusant sur des kilomètres entiers une neige haute de plusieurs mères
Et enfin la bonne route … enfin quand je dis bonne, c’est juste que je me suis pas trompé parce que sinon je suis plutôt content d’être avec Géraldine et pas avec ma street!!
Et au détour d’un petit col on trouve la station de ski avec ses tracteurs roses :
Un peu plus loin, je verrai la rivière qui fait un virage en creusant la neige au passage, c’est superbe.
Je reprends la route et finalement j’arrive sur une espère de piste. Debout sur les cale-pieds, Géraldine et moi nous moquons des motards qui passent en galère. Forcément en goldwin ou en street triple R c’est pas forcément l’idéal. Et puis souvent je me retrouve seul. On pourrait se croire à l’autre bout du monde, coupé de tout : j’adore cette sensation.
Et de temps en temps je rencontre des étendues de glace.
Je quitte provisoirement les étendues neigeuses pour retrouver un paysage plus verdoyant.
Je reprends un bout de RV15 afin de me diriger vers Geiranger. A cette occasion je retrouverai des lacs glacés :
La route bien que pleine de brouillard (50m de visibilité max) me fait triper !! Elle virevolte agréablement, on enchaîne les virages et les épingles tranquillement : je fredonne une chanson c’est bon signe, je kiffe !! Et enfin le Geirangerfjord se dévoile à moi. La star fait son apparition et franchement : ça déchire !!
En arrivant à Geiranger je constate que le départ pour la visite du fjord en bateau ne part qu’à 17heures, j’en profite pour partir à la recherche d’un camping où poser la tente. Il faut croire que j’ai eu de l’intuition puisque la pluie a fait son apparition vers 16h30 et que depuis cette heure, je suis sous la tente … plié en deux. Le lieu est plutôt sympathique cela dit :
Enfin il a quand même fallu que j’aille acheter au village une rallonge électrique … j’ai la flemme de remettre le pantalon qui a pris la pluie. Je vais au magasin avec style :
Au final j’aurais bien fait rire les caissières et j’ai 25 mètres de câble électrique à faire tenir sur la moto …
Les infos du jour : 280 km parcourus environ avec beaucoup de fun (surtout que la route était sèche) pas de visites en particulier juste le plaisir de rouler dans ce beau pays.
soooo sexyyyyyy !!! manque juste le rose sur Gégé !!
Don ‘t gimme that !!……….
Pour vraiment faire don’t gimme that j’aurais plutôt vu des cornes de taureau sur GéGé 😀
Yep mon poulet..
merci pour ces belles photos.. c’est un plaisir de suivre ton aventure..
par contre ça manque de meuf ^^
alors pour la prochaine, je t’accompagne..
Sinon fais attention à toi, profite de ce road trip.
Je t’embrassse
John
Ha ha : ça ne m’étonne pas de toi. J’avoue que j’ai un peu du mal à accoster la norvégienne (les autres aussi d’ailleurs).
Je ne sais pas si avec tes 120 km d’autonomie tu pourrais suivre en Norvège. J’ai quand même fait des étapes à 320 km sans faire le plein
époustouflant, j’adore les fjords!
par contre moi, je t’accompagnerai pas dans ton prochain périple, nous aussi pb d’autonomie et de confort pour moi ‘:(
continue bien
Et puis tu serais tout le temps cassée en deux aussi !! Et pas question que je t’embarque sur Géraldine elle pourrait faire la gueule !!
je ne vois absolument pas pourquoi elle ferait la gueule, non mais! pff…
Ben déjà ça rajoute du poids… pis elle pourrait être jalouse 🙂