Au menu du jour : brochettes ! Bon pas vraiment mais en tout cas les clous auraient pu servir à ça ! La mission : finir d’enlever les solives du plafond de la chambre blanche (cf plan)
Mais pour bien travailler il faut commencer par les traditionnels aller-retours à la déchetterie. Comme d’habitude le Kangoo est chargé autant que possible avec cette horreur de placo doublé polystyrène qui en fout de partout quand on le manipule …
On ne va pas faire de demi voyage non plus ! Et enfin je peux m’atteler à la tâche de virer les solives du plafond. Pour mémoire j’avais laissé la pièce dans cet état :
Alors ça ne se voit peut-être pas sur les photos, mais l’intégralité des solives sont fixées avec des p@#!/@ de grands clous. J’ai essayé de taquiner les grandes sections à la massette de maçon mais je crois les avoir entendues rigoler… Du coup équipement de rigueur pour l’opération : la plus grosse masse trouvée dans les rayons du roi enchanteur, pied de biche de 90 cm et on va bien voir qui rira le dernier! (Ca se voit que j’aime pas perdre ? )
Évidemment les vieux dans mon genre auront reconnu dans la photo en tête d’article, nono le petit robot d’Ulysse 31. Celui-là même qui passait son temps à manger des clous tout en proposant « Dit tu veux un p’tit clou ? ». Mais vu la taille des miens il aurait eu du mal … ils devaient faire la moitié de la taille de Nono
Ha ça ils font pas rire les clous ! Très clairement, s’en mettre un dans le pied revient à se faire poser une broche titane dans le tibia ! (oui oui rien que ça !) Très franchement c’est l’enfer à sortir proprement le tout à deux mètres de hauteur. Le soucis étant que je ne peux pas jouer les Conan le destructeur aveuglément. Certains gros coups de masse font bouger des pièces de charpentes et dans le doute je préfère éviter de mettre la cabane sur le chien.
C’est donc là que j’ai « élaboré » une technique pour sortir les clous au pied de biche. Déjà j’ai du retailler l’outil car les clous étaient trop gros … Oui oui vous avez bien lu. Ensuite il fallait faire de la place pour choper la tête du clou grâce à un vieux ciseau à bois « jetable ». Et là … ça commençait à faire du bon travail ! Enfin sauf quand il n’y avait plus de tête sur le clou …
Autant vous dire qu’encore une fois, il a fallu se creuser les méninges pour sortir la beeeeyte sans abimer le bois de la charpente d’origine.
Au final j’ai eu l’impression de ne pas avoir fait grand chose au terme du weekend, mais il suffit de lever les yeux pour se rendre compte qu’on a bien dégagé la vue !