Ce weekend de janvier marque la reprise du chantier après le confinement et les fêtes de décembre. Du coup Benoit est de retour pour qu’on puisse finir la partie qui correspond à l’atelier. Au programme on a un chevêtre à faire pour le passage du conduit de la chaudière et trouver une solution pour finir la partie qui se trouve du côté de la route car il n’y a pas de muralière à cet endroit. Et vu que le confinement est à 19 heures Benoit n’arrivera que le samedi matin cela nous laisse donc moins de temps pour avancer.
Première étape : finir de poser les solives dans les sabots qu’on avait déjà posé la dernière fois. L’occasion de continuer d’éprouver la petite tronçonneuse Parkside qui fait un travail remarquable. Enfin c’est surtout les voisins qui doivent remarquer qu’on bosse car elle est assez bruyante. La méthode de travail est la même que le dernier dimanche travaillé à tous les deux : on pré-débite dehors, ensuite on rentre le bois et Benoit met à longueur toutes les solives sauf celle du chevêtre. Ensuite on monte à l’épaule à l’aide des échelles chaque solive dans son sabot.
Définition du chevêtre par Benoit : C’est comme un cadre mais horizontale !
Définition Wikipédia : En construction, un chevêtre est une pièce de charpente dans laquelle on emboîte, on assemble, par entailles ou dans les clavages, les solives, pour les empêcher de tomber dans le vide. Cette pièce peut être également en fer.
Je sais pas pour vous mais je trouve la définition de Benoit plus simple
Voici ce que ça donne une fois tout fini. Maintenant il faut clouer tout ça histoire que ça ne bouge plus. Je suis super content c’est magnifique et cerise sur le gâteau : j’ai pas chopé d’ampoule en clouant.
C’est maintenant qu’il faut commencer à se creuser la tête pour choisir une solution simple, conforme pour finir le dernier petit bout de solivage de cette section. Il y a des liens qui nous empêchent de simplement pouvoir poser deux muralières comme on l’a fait pour le reste. Si on coupe ces liens c’est pas qu’on va prendre la cabane sur le chien mais pas loin. Du coup on va faire en sorte de faire deux supports pour poser deux muralières et ensuite poser les solives sur les muralières. Pour ceux qui pensent que c’est un peu léger en terme de résistance, l’intégralité de ce solivage sera sous un placard et donc ne supportera pas le poids d’un jacuzzi.
Fear my paint skillz ! Ahem. Donc passons sur le magnifique schéma ci dessus. Nous commençons par poser la traverse qui est parallèle au mur en haut du dessin.
Avec la pose de corbeaux en s’adaptant à la « configuration du terrain » toujours dans l’optique de reprendre du poids et soulager les vis qui tiennent directement la traverse. Maintenant que c’est fait on peut poser les deux petites muralières munies de leurs sabots.
Et voilà le travail ! Sur la photo ci-dessus à droite on visualise bien la gêne occasionnée par les liens de la charpente. On fait pareil de l’autre côté et on peut finir de poser les dernières solives pour finir cette pièce.
Franchement c’est super beau et c’est avec satisfaction qu’on peut admirer le travail accompli sur toute la pièce.
Et comme on a bien avancé et qu’il nous reste du temps, Benoit me montre comment poser l’OSB dans les règles de l’Art, avec les trucs et astuces qui vont avec. On pose la première rangée pour que je puisse finir le reste en m’appuyant sur une base propre.
Histoire de préparer le terrain pour la prochaine séance à deux, nous commençons à faire les mesures dans la section suivante qui est le tiers centrale de la maison. Là il ne faudra pas se rater car le solivage sera apparent contrairement à l’atelier. En attendant j’en connais un qui va avoir un peu de boulot avant que Benoit revienne : pose d’entretoises et de l’OSB sur pas loin de 70 m² ! J’ai hâte !