Ça faisait longtemps que je n’en avais pas fait de petit tour comme ça, à l’improviste après le boulot !! Entre les soucis de mécanique à régler et le fait qu’on a l’impression d’avoir un peu tout exploré, il faut avouer que l’envie n’était plus forcément présente. Mais j’ai eu d’un seul coup l’envie de partir dans le massif du Grand Colombier, dans le département de l’Ain : à l’arrache sans GPS, sans plan juste comme ça. Alors on va faire le plein et on embarque pour une petite balade pleine de petites surprises 🙂
Au début je prévoyais quand même de passer chez moi récupérer le GPS, mais en faisant le plein je me suis rendu compte que j’allais perdre pas mal de temps. Et vu que les jours ne sont plus aussi longs qu’en juin, j’ai décidé de m’en passer et de gérer avec le téléphone.
Le début est très classique et je ne m’arrête pas pour prendre des photos. Je me dis que je vais faire toute la balade comme ça, sans faire trop d’arrêt. Mais tout ne se passe pas toujours comme on le prévoit.
Le début donc : La Muraz, Cruseilles par ma route de test 🙂 ensuite je prends les petites routes du Bugey pour rallier le barrage de Genissiat, puis le col de la raclette … pardon, le col de Richemond. Ce n’est pas le plus parfait des billards et la route à un rythme très saccadé mais cela correspond à mon humeur du moment et je me lâche sur les accélérations de sortie de virages.
En haut du col: première pause navigation. Car je n’avais pas prévu de route plus loin que ce point ci. J’envisage un moment le col de la Biche, mais je le connais pour l’avoir fait plusieurs fois et j’aimerai bien varier un peu. C’est alors que je me rends compte que le col du Grand Colombier n’est pas loin et que les éléments se sont toujours ligués contre moi lorsque je voulais le parcourir !! Le trajet est donc prêt et n’attends plus que moi … pour la suite on verra. Comme dit le (pas) sage :
Dans ce coin là, je savais que les routes étaient petites et défoncées… je n’ai pas été déçu 🙂 La montée vers le sommet depuis Lochieu est pleine de « rustines » de gravier et ça glisse quand même pas mal. Il suffit de mettre le cerveau sur « off » pour régler ce léger détail et ça passe (en même temps le cerveau sur off c’est pas trop dur quand on est pas équipé ^^ )
Malgré la route, les paysages sont sympas … Voir très sympas jusqu’au col.
Ça vaut le coup d’œil franchement. En haut j’en profite pour faire la photo d’usage devant le panneau du col :
Quand je suis pris d’une envie de vomir en repartant … Même l’appareil photo a refusé de fonctionner !!!! Un pancarte qui indique que la descente du col en direction de Culoz est réservée à messieurs les cyclistes SEULEMENT !!!!! De juin a septembre, en journée. C’est avec des décrets de merde comme ça que les motards vont être interdits dans les cols…. Mobilisation !!!
La parenthèse militante passée, je reprends la route et entame une descente de tous les diables !! C’est « On-Off » comme route (©Jimmy) et j’adore ça. Le slalom entre les cailloux pavés est de toute beauté mais ce n’est rien en comparaison de la claque visuelle que je prends à chaque virages !!
De la route qui passerait bien en Tracer … mieux qu’en R1 en tout cas 😉
Bon forcément j’avais que le téléphone portable donc ça rend pas bien… Alors que les couleurs ressortaient vraiment bien dans les lumières du couché !!! D’ailleurs c’est pas tout ça mais il faudrait que je m’active pour rentrer.
Deux choix s’offrent à moi : route connue ou inconnue. Histoire de rester dans le thème de la journée, j’opterai pour la seconde solution. Ce qui s’avéra bien mais pas top. Je suis resté sur ma faim pour ce qui est de la route mais fort heureusement les lumières alliées à la superbe forêt me mette de belles images en tête.
Ce sont les dernières photos que je ferai avant de rentrer chez moi vu que de toute façon il n’y avait plus de lumière directe par la suite.
D’ailleurs tant que j’y pense, les forêts des massifs du Grand Colombier et du mont Clergeon sont vraiment belles : mixtes, claires on a envie d’aller s’y balader.J’ai ensuite tracé par des petites routes de ma connaissance afin de rallier mon royaume d’où je peux vous narrer mes aventures en buvant quelques bières 🙂
A final j’ai fait 207 km d’après le compteur, le tout en 3h40 environ et je me suis fait bien plaisir. On a toujours l’impression d’avoir un peu tout fait dans le secteur quand on roule souvent. Mais au final il y a toujours de bonnes surprises à découvrir et il suffit simplement de se laisser guider par ses roues.
Taupeeee ???? suis fan !