C’est aujourd’hui le dernier jour de ma petite escapade de trois jours. Escapade qui au final n’aura pas suivi du tout le trajet prévu mais qu’importe : l’important c’est l’aventure et la découverte 🙂Réveil de « bonne heure » histoire de pas partir trop tard et de bien profiter du petit déjeuner « buffet à volonté ». Il faut croire que je n’ai pas encore perdu les bonnes habitudes norvégiennes puisque je pille littéralement le buffet en prenant de tout … environ deux à trois fois ^^
Autant dire que par rapport au petit déjeuné du camping la veille, il n’y avait pas de comparaison possible. J’en profite aussi pour jeter un oeil sur le ciel et l’état de la route : il subsiste quelques nuages blanc qui ne semblent pas annoncer de pluie. La route est encore bien humide … signe que j’ai bien fait d’opter pour l’hôtel. Le temps de régler les formalités administratives et me délester de mes derniers francs suisses en poche, je suis prêt pour une nouvelle journée de folie.
Le trajet du jour est orienté « plaisir », du coup je ne ferais que peu d’arrêts, donc peu de photos. Désolé. Mais bon y a un moment où il faut bien rouler quand même.
Histoire de me mettre en jambe je me refais un petit col de la Furka. Plus tranquille que la veille dans la mesure où mon chargement est de retour sur la moto.
J’en profiterai pour prendre le temps de regarder la cascade que j’avais zappé la veille :
J’aime toujours autant ce col mais je me rends quand même compte que c’est mieux de ne pas avoir trop de bagages et des freins en bon état. Je pense qu’il va falloir prendre le temps de purger le liquide pour l’avant et l’arrière dans la mesure où ce dernier est tout simplement inexistant.
Promis la prochaine fois que j’y passe, je pense à faire la même photo que James dans Goldfinger :
Du coup j’en profite pour passer une annonce :
Jeune homme sérieux cherche Aston Martin DB5 pour photo commémorative au col de la Furka. Une James Bond girl serait un vrai plus 🙂
Je poursuis sans trop m’arrêter ma route jusqu’au Grimsel où je me fendrai de quelques photos avant d’enchaîner une route très agréable que je n’avais jamais parcouru jusqu’à Innertkirchen.
On notera le Grimsel Hospiz sur la presqu’île au milieu avec la route qui sert de barrage.
Une fois encore je reprends le fameux col de Susten. Sauf qu’en ce lundi de vacances il n’y a presque pas un chat !! En comparaison de la veille ça fait presque un choc … agréable. Dans la montée, on se tire même une mini bourre avec un allemand … en italienne 🙂 Il aime le risque celui-là. Arrivé en haut du col on discutera un petit peu en attendant ses collègues qui (je cite) « Ne roulent pas assez vite. C’était plus marrant avec vous ».
Je repars en laissant mon compagnon de jeu avec ses amis et je poursuis ma route. J’ai déjà parlé de la descente du Susten de ce côté-ci donc je n’y reviendrai pas. Mais pour le plaisir je suis repassé par le col du Saint Gothard : la vieille route évidemment !!
Franchement éprouvante dans le sens de la descente vers Airolo, la pente et les pavés associés au poids de la moto et virages serrés ne mettent pas en confiance du tout.
Enfin en bas, je prendrais en direction du col du Nuefenen (Passo dela Novena). La partie côté Airolo n’est pas la plus passionnante mais elle est agréable avec des virages pas trop violents et une route toute à fait correcte.
Au sommet, la vue rafraîchissante de pseudo icebergs nous rappelle que malgré la chaleur actuelle (fait soif !!) le col n’a peut-être pas ouvert il y a si longtemps.
La descente sur le versant opposé est déjà plus intéressante avec un asphalte plutôt propre et de bien belles épingles à enrouler :
Et puis malheureusement, il faut rejoindre le fond de la vallée en direction de Brig. Ce fond de vallée si monotone et surtout si chaud. Je me délectais à l’idée de rejoindre le Simplon… Sauf qu’en fait c’est vraiment pourri.
Déjà la route est en travaux et passer quinze minutes en plein soleil pour attendre qu’un feu de chantier veuille bien passer au vert pour continuer… est comment dire … désagréable (pour rester poli). La montée au col est assez quelconque après ce que j’ai pu enchaîner dans la matinée : tunnels, lignes droites … entrecoupés de virages sympas tout de même. Le col est très roulant et extrêmement fréquenté.
Sous le regard bienveillant (ou pas) de l’aigle géant qui scrute au sommet, je passerai sur l’autre versant jusqu’à la ville de Simplon afin de casser la graine sur un bord ombragé de la route. Tout en pensant à ces foutus travaux qu’on ne peut juste pas éviter. (Et ce n’est pas faute d’avoir essayé.)
Dans la continuité de cette déception, je m’aperçois que l’heure tourne et que sans avoir préparé mieux que ça mon trajet, il allait m’être impossible de passer par les vignes du Valais pour éviter le fond de vallée. Chemin faisant je constate que certaines habitations sont montées sur des sortes de pilotis qui reposent sur des pierres :
J’ai cherché et j’ai trouvé ce que c’était :
Le raccard : le raccard est construit sur pilotis pour interdire l’accès aux rongeurs. C’est le plus grand bâtiment de l’exploitation rurale. On le reconnaît aisément à son aire de battage et à ses poutres de façades assemblées simplement pour faciliter l’aération. (plus d’explications sur wikipédia )
J’ai quand même fait une petite incursion sur les petites routes qui serpentent dans les vignes, l’occasion de faire deux constatations : 1/ Il y a beaucoup plus d’air là haut. 2/ c’est super joli et très agréable à rouler pour vu qu’on ne soit pas sur une R1 (message non subliminal)
Pour finir cette journée assez longue en terme de roulage, je passerai par le très (trop) roulant col de la Forclaz au dessus de Martigny. Puis Chamonix … et autoroute !!!
Oui je sais : honte sur moi. Mais par cette chaleur accablante, après être passé par l’euphorie des cols majeurs suisses, puis par l’ennui du fond de la vallée, je ne me sentais pas de vivre l’expérience de la nationale ultra fréquentée et toute droite qui allait me ramener chez moi en une heure et demi au lieu de moins d’une heure par l’autoroute…
Je ferai dix cols pour Katia me pardonne … PROMIS !!! (Ca va me forcer mais je ferai l’effort 🙂 )
Toujours pas de carte/roadbook dans la mesure où je n’ai pas pris le temps de chercher une solution alternative à google maps.
Top j’adore
Si tu cherche une alternative a map pour préparer tes parcourt et l’es envoyé sur ton mobile tiens moi au courent en mp
Sinon ca donne encore une fois envie de partir bravo a+ sur les routes l’ami
Le problème ce n’est pas de préparer les parcours. Maintenant j’utilise ITN convertor. Très simple. Et je transfère tout ça sur mon GPS tomtom rider. Mon soucis c’est de partager mes trajets de façon simple et conviviale … comme l’ancien gmaps.
waouw ça donne envie!! peut-être quand on aura décidé de s’acheter une moto faite pour e type de routes :p
Il y a des portions où clairement la R1 n’est pas faite pour ça. Mais on croise quand même énormément de sportives dans les cols majeurs (mais pas en duo). La prochaine fois je vous prête Géraldine si la puissance ne vous fait pas peur =)
je vais pouvoir profiter du paysage avec Géraldine!! cool pénard derrière !!!!
Plus besoin de Géraldine!!!! Bonjour MT09 et à nous les cols de malade !!! Go go go !!!!
Vous aurez mis le temps :p
Il a changé foufou : ne brêle de grand père, il veut un GPS …
En tout cas je suis content que le tracer vous plaise !! Comme ça je pourrais l’essayer 😉
pfff on n’a pas une brêle de grand père pov vilain!!