Ça y est c’est le grand jour. Apres des vacances avortées au mois de Juin, Juju se tient à carreau pour faire la route des Grandes Alpes avec une bande de potes.
- Julien qui roule en SVS injection, c’est lui qui a écrit l’avis du kéké
- Jim il roule en svs à carbu… mais une version spéciale manouche …
- Florent un pote de Julien, il roule en moto école .. pardon en ER6N
- Et moi bien sûr, le papy de la bande.
Le rendez-vous est donné à 8 heures chez Julien, comme d’hab j’arrive en avance !! Excité comme une puce, je vais pouvoir me rattraper de mon manque.
Julien et Flo sont encore en caleçon, la gueule enfariné ils m’ouvrent quand même la porte. Jim nous rejoint un peu plus tard et c’est le moment que je redoute : la répartition des charges. Il était prévu que je prenne la tente vu que je suis celui qui a la plus grosse capacité de chargement. Mais Jim avait un peu sous estimé le volume de celle-ci lors de sa description. Je suis obligé de filer un pull et mon sac de chargeurs et batteries alors que les autres sont déjà surchargés.
Une fois le chargement réparti vient l’étape du chargement de la moto. Et la c’est la grosse marade !! Entre moi et mon sac de selle blindé, Jimmy qui arrive tout juste à fermer son sac polochon et Julien qui ne veut pas abîmer ses carénages on est pas en avance pour le départ 🙂
Les meules de légende …
Mais ça y est nous prenons enfin le départ : direction Thonon les bains pour attaquer la mythique route des grandes alpes. Une fois à Thonon, nous profitons quand même des vacances pour nous prendre un petit déjeuner en terrasse à côté du lac Léman.
Nous ne sommes pas en avance au vu du trajet à faire, mais on est pas à la minute : nous partons enfin pour une semaine de fou à moto entre potes. Pour l’instant, je ne réalise pas encore que nous sommes sur le départ. Peut-être parce que je connais bien cette partie de la route que j’ai parcouru à de nombreuses reprises. C’est donc pour cela que je passe en ouvreur, surtout que j’ai le GPS avec les indications pour se guider. Ce qui est tout de même plus pratique que le bout de papier scotché sur le réservoir 🙂
Tranquillement, nous enchaînons la route qui serpente au fond de la vallée jusqu’au Pont du Diable. Cette route est une véritable tuerie avec son revêtement propre et sa route sinueuse à souhait. Ça met dans l’ambiance de ce qui va constituer notre quotidien pour les prochains jours. De Morzine nous rejoignons Les Gets puis Taninges. C’est un peu contraignant de devoir faire des dépassements des voitures. J’ai plus l’habitude de faire cette route le soir quand il n’y a plus personne ou presque. Puis direction Cluses où nous faisons notre premier plein.
La stratégie établie est de faire toutes les dépenses en commun que nous notons dans une application. D’une part cette application réparti les dépenses et calcule qui doit combien à chacun, mais cela nous permet de ne pas atteindre les plafonds de carte bleu à cause des fréquents pleins d’essence.
Les loulous qui m’accompagnent se plaignent d’une « marche » dans le bitume de la dernière épingle avant d’arriver à Cluses (celle où Jimmy s’est collé une boite quelques semaines plus tôt) … ils sont pas au bout de leur peine les pauvres!!
Ensuite nous attaquons le vif du sujet avec notre premier col : le col de la Colombière et ses 1613 mètres d’altitude. Malheureusement les autres restent bloqués derrière une voiture et j’en profite pour leur coller un wagon (voir le train complet) 😉 Après une petite séance photo/vidéo nous reprenons notre chemin pour arriver au col des Aravis (1487 mètres) pour refaire des photos et des vidéos. Nous en profitons pour allumer un cierge à la chapelle Sainte Anne. Forcément avec un truc pareil écrit dessus, on s’est senti concernés : « Sainte Anne, protégez les voyageurs »
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On déconne sur les peaux d’animaux deux secondes et nous attaquons la descente en direction de la Giettaz où j’avais repéré un petit resto sympa. On y prend un sandwich accompagnée de sa petite bière. C’est à ce moment que j’émets l’idée « d’un col, une bière » que pour des raisons de sécurité nous n’auront pas suivi… enfin presque.
De nouveau sur les motos (c’est que nous ne sommes pas en avance) nous partons sur le col des saisies, puis Beaufort et enfin le Graal pour les mirettes : la retenue d’eau de Roseland. Dans la montée, nous nous apprêtons à doubler deux allemands en harley quand monsieur décide de freiner pour profiter du paysage, sa dame faisant de même en se décalant alors que nous sommes entrain de les doubler. Résultat Florent est obligé de piler, il perd l’avant et vient heurter le pneu arrière de Julien … Jimmy résume bien la situation en une phrase : « 15H25, chute à l’arrière du peloton. » Je ne m’étendrai pas sur le problème, mais Julien a réussi à ne pas tomber malgré le choc, Florent n’a rien et sa moto s’en sort pas trop mal ce qui lui permet de continuer avec nous.
On se pose pour prendre un rafraîchissement en bord du lac avant de repartir. Nous décidons d’alléger le périple en ne faisant pas le col du petit Saint Bernard vu notre retard sur le planning (et puis il est pas trop loin de chez nous). Donc la prochaine destination est le col de l’Iséran (2770 mètres). Ce col est le plus haut col routier de France et même des Alpes. La route pour arriver au lac du Chevril est tout simplement magique bien qu’un peu trop roulante à mon gout. Mais les paysages sont toujours aussi superbes.
La montée pour le col est terrible aussi pour moi. J’adore ces petites routes qui sont très tortueuses, un peu dans l’esprit « on-off » comme dit Jimmy. Mais les 2770 mètres d’altitude mettent à mal les moteurs en 650 cc et la température descend à environ 13° !! Donc on prend des photos mais on ne traîne pas non plus.
Nous arrivons enfin au fond de la vallée pour sélectionner un camping, le premier est constitué de préfabriqués … ce qui nous rebutera. En tout cas moi après une journée de roulage j’aime ma douche chaude. Et comme il n’y a rien à côté, il sera difficile de trouver à manger passé 19 heures. Nous nous poserons donc dans le camping de Lanslevillard. Il ne fait pas si chaud que ça mais Flo choisi un emplacement de façon à ne pas avoir le soleil au matin … Dans ma tête je me dit que vu les températures et l’altitude le soleil ne nous aurait pas fait de mal 🙂
Le « style » lyonnais
Le « style » lyonnais
Et c’est la que vint le grand moment de la soirée !!! Le premier montage de notre tente 4 places Aprenaz Family. Je dois dire qu’on aurait du filmer !!! Je pense qu’on ne s’y est pas pris de la bonne façon et le résultat est un peu bancal, sans compter les sardines qui plient sous les coups du marteau (heureusement j’en avais un … prévu pour autre chose). Bref une fois la tente montée, les motos bichonnées, les motards aussi … direction un restaurant pour se sustenter. Truc improbable : on trouve un restaurant de spécialités belges … Déjà quand j’ai vu bar à bières j’ai pas laissé le choix à mes compagnons de voyages : ça serait ici et pas autre part 🙂
La diététique de l’effort
On s’est bien régalé, on a bu mais pas trop, de la bonne bière avant de rejoindre nos pénates. On se décide sur l’heure de réveil : on est tous d’accord pour partir à 9 heures et donc ils choisissent un réveil à 8 heures … Comme je nous connais un peu je mets sans rien dire le mien à 7 heures 🙂 Ensuite, je me suis fait haïr par mes collègues de tente ^^ Hé bien oui les amis je ronfle et même que je ronfle fort. En contre partie si je fais preuve d’une grande rapidité pour m’endormir, je me réveille tôt à cause d’un matelas qui se dégonfle lentement pendant la nuit … Mais ceci est une autre histoire (©Conan le barbare)
Les photos du premier jour.
La route du jour :
J adore le style lyonnais. Et j aurais adoré voir le montage de tente
Sinon ça n a pas l air léger votre repas du soir… M’ Étonne pas que tu aies ronflé !!!!
J’ai pas besoin de ça pour ronfler 🙂
CR tauuuuupe, comme d’hab 😉 jolies tofs aussi !
La suite ! La suite ! La suite ! :popcorn: