Et voilà la suite de la balade d’hier, bien sûr toujours sans vidéos …J’étais sûr que je n’allais pas apprécier le réveil par le clocher d’en face (150 m à vol d’oiseau) … et bien ça n’a pas manqué : réveillé à sept heures!!! J’en profite pour squatter l’eau chaude des douches avant qu’il n’y ait foule dans les sanitaires.
La veille j’avais acheté des bananes pour le ptit déj’ … bien sûr elles ont gelé dans la nuit, je vais donc au petit marché dont m’avait parlé la responsable du camping. Elle a même eu la gentillesse de me changer des francs suisse en euro pour que je puisse faire mes courses. C’est donc un petit déjeuné saucisson aux noix, Beaufort et pain de campagne qui marque ce début de journée …
Sur le chemin des courses la veille, j’avais repéré la route panoramique qui mène à Modane : c’est quand même plus joli que le fond de la vallée blindé de voitures avec de la route toute droite.
La route entre Modane et la Chambre est inintéressante mais c’était ça ou faire des détours monstrueux sur de la route qui ne figurait même pas sur ma carte Michelin.
Enfin la montée pour le col de la Madelaine. Je l’avais faite il y a quatre ans et des brouettes en street triple. Mais depuis l’autre côté et j’avoue que je n’avais pas trop apprécié du fait des graviers sur la route qui était en pleine réfection (ben oui le street triple ce n’est pas Géraldine). Mais maintenant c’est un délice, on passe d’une foret fraîche à de verts pâturages c’est vraiment génial. Géraldine arrive fièrement en haut de son premier col de la journée :
La descente est elle aussi plaisante et les épingles serrées s’enchaînent bien mieux que dans mes souvenirs. Par contre je ne félicite pas les collègues motards qui se tirent une bourre dans la montée et que j’ai failli prendre de plein fer … Mais bon je vais pas râler encore. Profitons des beaux virolos et des paysages :
Vient ensuite de la nationale bien droite histoire de se calmer pour rejoindre Moutiers puis Bourg Saint Maurice. J’avais oublié que j’avais prévu une petite « optimisation » du trajet à cet endroit en prenant par Notre Dame du Pré. Une route que je pense moins fréquentée que celle du fond de la vallée.
Ensuite j’attaque le début du plat de résistance : le petit Saint Bernard. En fait ça serait plutôt la mise en bouche avec ce qui suivra.
Je passe ensuite du côté italien où je suis encore une fois confrontée à la conduite « italian style ». La descente est mi figue mi raisin à cause des travaux de réfections. La ville de Thuile est superbe mais je ne m’y arrête pas à cause des quelques hurluberlus qui m’ont bien gonflé pendant la descente.
Direction Aoste : si hier j’avais vu des groupes sympas comme le club des vieilles voitures BM, celui des aficionados du vespa (les pauvres machines en bavaient), aujourd’hui c’était la journée des troupeaux de connards. Oui oui c’est bien le bon mot (désolé pour mes nièces qui lisent ça).
Depuis Aoste j’attaque le col du grand Saint Bernard. C’est un régal avec de grandes courbes rapides au début et un festival de petits virages très propres qui s’enchaînent ensuite. Le tout dans un panorama fantastique de haute montagne. Franchement sur la fin on a l’impression de faire un concours de gymkhana. Ça aurait mérité une vidéo 🙁 Arrivé au col je ne m’arrête pas histoire que les automobilistes avec qui j’ai eu des mots peu aimables ne viennent m’embêter un peu plus. Et puis c’est la mauvaise époque car c’est blindé de touristes (comme moi mais en moins bien 🙂 ).
Le côté Suisse du versant propose une route assez vertigineuse qui tourne et tourne et tourne encore. Je prends direction Martigny puis Chamonix.
J’ai pris ma seconde claque de la journée, non pas par un automobiliste mal luné mais plutôt par le paysage. Des vallées très encaissées avec des villages accrochés aux flancs de la montagne. C’est sûr : j’y retournerai mais quand il y aura moins de monde. Le bitume est assez inégal de ce côté ci d’ailleurs mais qu’importe : le paysage incite à ralentir pour en profiter ( et éviter de passer dans un ravin).
Puis j’ai pris de la nationale horriblement longue pour rentrer. Dommage car j’aurais pu encore m’amuser un peu dans des petits cols pour rentrer mais la fatigue a eu raison de moi avec seulement près de 430 km enquillés dans la journée. Oui je suis un petit joueur… mais j’assume 🙂
Au final le trajet a donné ça :
Aujourd’hui c’était donc le retour vers la maison, mais pas par la route des Grandes Alpes. Dommage car j’aurais bien poursuivi le périple jusqu’à Menton. Ça sera donc pour plus tard. Pour ceux/celles qui sont curieux je vous invite à aller voir la page Wikipédia :
La route des Grandes Alpes est un itinéraire touristique de 684 kilomètres qui traverse les Alpes françaises du nord au sud en passant par 16 cols de montagne dont 6 à plus de 2 000 mètres d’altitude1. Elle part de Thonon-les-Bains (sur le lac Léman) pour rejoindre — depuis 19952 — Menton (sur la Méditerranée) en cumulant 15 713 mètres de dénivelé.
effectivement jolie balade!
Mais dis, la Géraldine elle risque d’être jalouse si tu investis dans une autre moto :p