Pour ce second jour sur l’île, nous garderons le camp
de base sur Piana. Ça permet de se balader léger.
La nuit se termine, Miss Monster se plaint de ronflements intempestifs … Avec Julien on ne comprend pas pourquoi 😉
Petit déj expédié plutôt bon et copieux comme on en a souvent en gîte. Puis c’est le départ .
Le tour originellement prévu a été quelque peu revu pour être allongé histoire de pas revenir trop tôt au gîte.
Donc la première chose à faire pour la journée : les courses pour le repas de midi puis le plein d’essence.
Du coup nous reprenons la direction de Porto, et donc forcément nous repassons par les magnifiques calanches (que même que ça serait bien de faire des photos un de ces quatre…)
Arrivé au Spar ™ nous apprenons qu’il faut remonter en direction de Galéria pour trouver une station service …
Bref nous finissons nos courses diététiques
(fromage et pain pour Miss Monster … après elle ira se plaindre 😉 ) et nous allons faire le plein.
Et nous prenons la direction du Lac de Calacuccia en faisant la montée du col de Vergio.
Au passage nous voyons les villages corses typiques nichés au cœur des forêts. Ici Ota :
La route qui va jusqu’à Evisa est irrégulière dans la qualité de son revêtement mais on est très loin de la route de chèvre (©Lulu) quand même. A noter quelques travaux sur la route et dans Evisa (mais trois fois rien).
La route entre Evisa et le col de Vergio est tout simplement fantastique !!!! Le revêtement est sans faille, on passe dans une très belle forêt, faut juste faire gaffe aux rencontres imprévues :
Hé oui ce n’est pas une légende il faut vraiment faire attention quand on roule en Corse car les animaux sont en liberté. N’est-ce pas Julien ? :
En tout cas ça fait plaisir de pouvoir envoyer un peu jusqu’au sommet. Sur ce dernier on y trouve pèle-mêle :
Un vendeur de produits corses :
Une statue, d’après mes recherches il s’agirait de la statue du Christ-Roi, elle est grande et blanche :
Des fois y a des motards qui font les cons devant 😀
Et nous entamons la descente sur l’autre versant. Au début le revêtement parait bizarre, on a l’impression qu’il est légèrement fuyant. Mais très vite on retrouve un asphalte qui accroche et met en confiance pour hausser un peu le rythme…
Forcément quand on envoie un peu plus, il en est un qui est à la traine hein Ju ? 😉
Vu qu’on avait un peu d’avance, j’en ai profité pour essayer de faire des jolies photos de Julien qui roule. Une fois qu’il a eu vu l’appareil photo, il a sorti le st’ail-le
(prononcez à l’anglaise) :
Mais bon on est pas dupe on voit bien qu’il va a deux à l’heure 😀
Parenthèse : Pour ceux qui penseraient qu’on a toujours été au taquet et qu’on poussait Julien à rouler plus vite, je tiens à expliquer deux trois choses. Dans le groupe, chacun a son rythme propre et sa vitesse de croisière. Nous ne nous tirions pas la bourre (ou presque) mais nous profitions chacun à notre rythme des routes.
Pour profiter pleinement d’un tel voyage il est nécessaire de rouler à son rythme : pas plus vite, et pas moins vite non plus ou on risque de s’emmerder. Pour en revenir à Julien, on l’a pas poussé à hausser le rythme, bon ça n’a pas empêché de le pourrir après le parigo 😀 (fin de parenthèse).
Enfin nous arrivions au lac de Calacuccia, l’occasion de faire une pause et de nous rassasier dans un coin magnifique. Mais ceci est une autre histoire comme ils disent dans Conan le Barbare.
toujours aussi beau les paysages.
La Corse a l’air d’avoir su garder des endroits et des paysages sauvages. Trouver des animaux en liberté comme ça, c’est rare de nos jours.