24 Heures Chrono

Alors que l’heure du départ se rapproche de plus en plus, c’est un véritable parcours du combattant que j’entame pour les dernières 24h avant de partir.

Résumé des derniers épisodes façon 24 heures chrono : Alors que Matth « Bauer » vient tout juste de désamorcer une bombe de remplacer la connectique de son Régulateur/Redresseur de tension, il remonte le carénage de sa moto pour aller à une remise de diplôme pour les Centaures. Comme d’hab’, il est a la bourre. En arrivant au rendez-vous, il peut constater que dans sa précipitation il a mal serré les vis maintenant son cale pied passager, perdant ainsi le-dit cale pied ainsi que la platine qui le supporte. Poisse numéro une mais ça passe car il trouve des vis pour remplacer celles manquantes mais il n’a plus de cale pied. (J-8)

Voulant recharger sa caméra miniature GoPro© (Be a Hero 😉 ) Matth « Bauer » constate que l’USB ne fonctionne plus : impossible de recharger la caméra ou d’accéder aux fichiers de sa dernière soirée (le drame). Poisse  numéro deux (J-4). Le lendemain midi alors qu’il recherche désespérément un chargeur de batterie générique dans des boutiques locales (parce que sur le net c’est un coup à la recevoir après son départ), il reçoit un appel qui peut changer le court de son aventure : « On a bien reçu le pneu arrière mais pas celui de devant … » Poisse numéro trois (J-3) Toumdoum … toumdoum …………toum……doum…. Alors que son coeur ralenti au point de s’arrêter le patron ( de Scoot Moto Shop) me dit qu’il va regarder chez un fournisseur local pour l’avoir d’ici 17h30. Il tient sa promesse et le soir je suis en possession de mon chargeur de batterie, de mes deux pneus et des chambres à air qui vont avec.

Rentré chez lui Matth « Bauer » se vide une cannette de boisson rafraîchissante avant d’attaquer le démontage des roues de la moto. La roue avant ne pose pas de résistance et se change assez facilement. Au tour de la roue arrière. L’ancien pneu se permet de résister mais Matth ne se laisse pas faire et à grands coups de démonte pneu en travers de la bouche il le démonte et se débarrasse du cadavre. Le nouveau pneu, loin d’avoir été intimidé par le sort de son prédécesseur résiste encore plus. Je force je force … et le pneu craque … Hé m***. Par peur d’avoir trop abîmé ce dernier j’arrête et me passe les nerfs sur une bûche de bois qui traînait par là. Son tord ? Être au mauvais endroit au mauvais moment et ne pas avoir sur elle ses papiers. C’était la poisse numéro 4 : 21h35 (J-3). Qu’à cela ne tienne je vais aller voir un professionnel à la première heure le lendemain matin.

Le lendemain, je me rends chez un garagiste pas loin : « Sauvez moi la vie » je lui demande de finir de monter le pneu. « Ok je vous fais ça dans la journée je vous tiens au jus si le pneu est mort ». 16h30 Toujours pas de nouvelles. « Pas de nouvelle bonne nouvelle » pourrait-on penser mais Matth « Bauer respecte la loi des série. 17h : le verdict tombe : Le pneu est mort il n’a pas survécu à l’interrogatoire à coup de démonte pneu. Poisse numéro 5 : 17 h (J-2)  Pas de soucis il me reste 45h pour trouver un garage qui a ce type de pneu et leur demander de me le monter… Le garagiste ne sait pas trop qui pourrait m’aider. C’est à ce moment là que Matth « Bauer » se dit : avec un flingue et une balle dans le genou je suis sûr qu’il trouverait. Heureusement Honda me sauve la mise et me promet le pneu monté sur la jante pour le lendemain avant midi. La pensée de fin de journée c’est : « Hier j’étais au bord du gouffre … mais aujourd’hui j’ai fait un grand pas en avant »

Aujourd’hui : 14h15 le pneu est monté sur la moto. Je suis venu sur mon lieu de travail pour tester : tout à l’air OK.  H-24 il ne me reste plus qu’à tout faire rentrer dans les sacoches métalliques. Mais ceci est une autre aventure…

La morale de cette histoire ? Quand on est une burne en mécanique on laisse faire les pros. Quand on prépare un voyage comme ça, on attend pas le dernier moment. La fatigue n’aide pas à bien travailler.

Le petit homme apprend ça lui servira pour la prochaine fois.